En 1992, l’ONU a choisi le 3 décembre comme Journée internationale des personnes en situation de handicap, afin de promouvoir leur droit et encourager leur participation dans la société. 33 ans plus tard, même s’il y a eu des avancées significatives pour rendre le milieu du travail plus inclusif (la Loi canadienne sur l’accessibilité, l’amélioration de l’accessibilité numérique), des obstacles subsistent, limitant la pleine participation des personnes en situation de handicap.
Appréhender les questions liées au handicap nécessite de reconnaitre qu’il existe une diversité de conditions, mais également de prendre conscience que la plupart des handicaps ne sont pas apparents. En effet, si les incapacités liées à la mobilité représentent 35%, les incapacités liées à la douleur et à la santé mentale, représentent respectivement 60,7% et 31,9%¹. Les handicaps étant invisibles, leurs difficultés sont souvent minimisées, ce qui empêchent la mise en place de mesures correctives ou accessibles.
Pour le Bureau des affaires professoral (BAP), il est essentiel que chaque membre du corps professoral se sente respecté et valorisé, avec la possibilité d’enseigner dans les meilleures conditions possibles. Dans cette optique, souligner la Journée internationale des personnes en situation de handicap, est une manière de réaffirmer son engagement à faire de l’ÉTS un milieu de travail et d’étude sain et bienveillant.
Conscient que la sensibilisation est essentielle mais insuffisante pour réduire les obstacles rencontrés par les individus souffrant d’une incapacité, le BAP cherche constamment à développer des outils et services pour favoriser les réflexes inclusifs. Si vous avez envie de contribuer, par une suggestion, un partage d’expérience ou tout autre commentaire, n’hésitez pas à écrire à edi@etsmtl.ca
¹ : Source Statistique Canada 2023
Le Bureau des affaires professorales
