Même si Antoine Tahan et Tony Wong ont participé à de nombreux événements scientifiques un peu partout dans le monde, les deux professeurs-chercheurs affirment qu’accueillir le congrès de l’Acfas à l’ÉTS fait vibrer une corde sensible en eux. En effet, c’est dans le cadre d’un congrès de l’Acfas que les deux chercheurs, alors étudiants aux cycles supérieurs, ont présenté leurs travaux pour la première fois.
Ainsi, quand Adel Francis, le coprésident du comité scientifique du 92e congrès de l’ACFAS, les a invités à joindre le comité, ces derniers n’ont pas hésité une seule seconde!
Un vent de fraîcheur
Pour Antoine Tahan le congrès de l’Acfas offre la chance à la collectivité étudiante et à l’ensemble de la communauté scientifique francophone de sortir des sentiers battus et de créer des liens. « Rencontrer des chercheurs et chercheuses de toutes les disciplines est comme une bouffée d’air frais. Nous n’avons pas souvent l’occasion de sortir de notre zone de confort et d’élargir le champ des visions », précise-t-il.
Un retour aux racines
« En ingénierie, tout se fait en anglais. Dans notre travail, nous finissons par oublier la terminologie francophone. Nous faisons de la recherche de haut calibre dans les universités francophones. L’Acfas est une occasion de retrouver nos racines », relate avec enthousiasme Tony Wong.
Leur engagement au sein du comité scientifique – sous-section génie
Les propositions soumises à l’Acfas en ingénierie touchent une diversité de domaines, notamment le génie biomédical, l’informatique quantique et l’intelligence artificielle. Une telle hétérogénéité exige une évaluation plus pointue.
« Plusieurs domaines dépassent nos compétences individuelles. C’est pourquoi Antoine et moi avons la chance de compter sur des collègues spécialistes dans les divers domaines de l’ingénierie pour évaluer les projets qui sont en dehors de notre champ d’expertise et déterminer s’ils sont acceptables ou non », explique Tony Wong. Rappelons qu’Antoine Tahan est spécialiste en génie mécanique et que Tony Wong se spécialise du côté de l’Internet des objets (IoD)
Des singularités de perspectives grâce au français
L’imposition du français comme langue de présentation des projets à l’Acfas engendre des singularités de perspectives par rapport aux communications dans les congrès en anglais. En effet, les concepts exposés dans les communications présentées à l’Acfas ont souvent un caractère plus local, alors qu’en anglais les concepts sont formulés à partir de concepts ayant une portée plus étendue. Le congrès de l’Acfas permet vraiment aux personnes participantes de prendre connaissance de l’avancement des sciences au Québec et dans toute la francophonie.
Élargir la perspective des étudiants
À l’heure où le monde de la recherche scientifique est interconnecté, le congrès de l’Acfas offre la chance à des milliers de personnes issues de la communauté étudiante, professorale et de recherche, mais aussi à des experts et expertes d’une foule de domaines de se rencontrer et de partager des connaissances, que ce soit sur place ou en mode virtuel. « Je veux montrer ça à nos étudiants et étudiantes. Ils ont tous besoin de contacts humains et de voir autre chose que leur champ d’étude. C’est génial ! La jeune génération a tout à gagner », conclut Tony Wong.
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Inscription
Tarifs préférentiels jusqu’au 31 mars
Le 92e congrès de l’Acfas aura lieu du 5 au 9 mai sur le campus de l’ÉTS. Organisé en collaboration avec l’université Concordia, le congrès de l’Acfas est le plus grand rassemblement scientifique de la francophonie.
Il est encore temps de vous inscrire au congrès en tant que participant ou participante. Encouragez vos étudiants et étudiantes à s’y inscrire d’ici le 31 mars afin qu’ils puissent bénéficier d’un tarif préférentiel (60 $ pour la relève).
Inscription et tarifs : https://www.acfas.ca/evenements/congres/inscription/92e
Chantal Crevier,
Conseillère en communication