Notre conseil d’administration a entériné le 27 janvier dernier la création d’itechsanté, le nouvel institut de recherche en technologies de la santé. Cet institut vise à fédérer les 70 chercheurs et chercheuses de l’ÉTS en santé en vue d’assurer une meilleure collaboration.
Cet institut est le fruit du travail du corps professoral de l’ÉTS notamment via deux comités de travail, mais aussi de Julie Dassylva, directrice du Bureau des initiatives partenariales, Clarisse Bascans, coordonnatrice du projet, et de Christian Casanova, directeur exécutif de la recherche et des partenariats. Un comité consultatif, composé de professionnels du milieu industriel, institutionnel et de la santé, a également accompagné l’équipe dans le positionnement de l’institut.
Les chercheuses et chercheurs actifs de l’ÉTS pourront faire partie de cet institut. D’autres chercheurs, des étudiants, des partenaires institutionnels, comme les hôpitaux ou les CIUSS, ainsi que des partenaires privés s’y joindront. La participation des patients et de leurs proches est importante pour l’équipe de travail, qui veillera à les intégrer au sein des projets de recherche et de divers comités.
Pourquoi un nouvel institut en santé ?
Les raisons internes à l’ÉTS s’inscrivent dans l’ADN de l’ÉTS : il n’existait pas de structure pour rassembler les différentes expertises en santé des chercheurs et chercheuses qui travaillent au sein de nombreux départements. Conscients que la collaboration permettrait de trouver de meilleures solutions, plus de 70 chercheurs en santé ont eu envie de briser ces silos.
Quant aux raisons externes, elles sont liées à l’état du système de santé, qui doit s’adapter à plusieurs défis, tels que le vieillissement de la population et la multiplication des maladies chroniques. L’une des solutions pour faciliter l’accessibilité au système de santé passe par la technologie, croit Christian Casanova, directeur exécutif des relations partenariales et de la recherche, à l’ETS.
« On le fait pour la population qui ne se retrouve plus dans le système de santé actuel », explique Julie Dassylva. Et d’ajouter Clarisse Bascans : « Notre ambition est de participer à la proposition de meilleurs soins et de meilleures solutions par le biais de la recherche et de l’innovation. »
Julie Dassylva évoque à titre d’exemple les différents problèmes qu’il y a eu au Québec dans les chaînes d’approvisionnement lors de la pandémie de COVID-19 pour appuyer la pertinence d’un des axes du nouvel institut.
Trois axes stratégiques
Les priorités gouvernementales et institutionnelles ainsi que les expertises des chercheurs et chercheuses ont permis de définir les trois axes stratégiques d’itechsanté. Au nombre de ceux-ci :
- Agir pour une santé optimale – Prévention et mieux-être. L’institut développe des solutions innovantes pour prévenir les maladies chroniques et promouvoir des modes de vie sains. En réduisant la pression sur le système de santé, il vise à améliorer la qualité de vie de la population tout en générant des économies durables.
- Agir sur les soins – Santé connectée et personnalisée. Grâce aux technologies de pointe, itechsanté rend les soins plus accessibles, personnalisés et adaptés aux besoins de tout un chacun. Cela permet non seulement d’optimiser l’efficacité des soins, mais aussi de réduire les inégalités d’accès.
- Agir sur les opérations – Optimisation des processus. L’institut contribue à rendre les services de santé et les industries liées à la santé plus efficients. En optimisant les processus cliniques, les flux de travail, les lignes de production et les chaînes d’approvisionnement, itechsanté aide les entreprises et les institutions à augmenter leur productivité, à réduire les délais et à améliorer la qualité des services et produits destinés aux usagers.
Pour plus d’informations : voir la page web d’itechsanté
Le bureau des initiatives partenariales