Pour souligner les 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes, nous vous invitons à la projection du film Je vous salue salope : La misogynie au temps du numérique (2021), réalisé par Léa Clermont-Dion et de Guylaine Maroist.
La projection du film sera suivie d’une discussion portant sur des pistes de solution. Elle sera animée par l’une des deux cinéastes accompagnée de Dominique Bilodeau, directrice et Christelle Berthiaume, conseillère au Bureau du respect de la personne.
Quand : Vendredi 2 décembre, de midi à 14 h
Emplacement : Pavillon A, salle A-1424
Inscription requise (ouvert à tout le monde)
Synopsis : À l’automne 2017, le hashtag MeToo a secoué la planète, entraînant une vague de dénonciations d’agressions sexuelles sans précédent dans le monde occidental. Le ressac est à la mesure de la déferlante: une misogynie plus virulente que jamais éclabousse nos écrans.
Le long-métrage documentaire Je vous salue salope : La misogynie au temps du numérique, suit quatre femmes et un homme particulièrement touchés: Laura Boldrini, la femme politique la plus harcelée d’Italie; Kiah Morris, politicienne afro-américaine de l’État du Vermont qui a été forcée de démissionner après avoir été harcelée et menacée en ligne par des membres de l’extrême droite; Marion Seclin, YouTubeuse française ayant reçu plus de 40 000 messages sexistes, incluant des menaces de viol et de mort; Laurence Gratton, jeune enseignante québécoise harcelée depuis 5 ans par un ancien collègue de classe; et Glen Canning, père de Rehtaeh Parsons, jeune fille qui s’est enlevé la vie à la suite d’un viol dont les images se sont propagées jusqu’à devenir virales sur la toile.
Comment se vit cette violence soi-disant virtuelle? C’est ce que cet opus aux airs de thriller s’attache à montrer, en suivant les victimes au plus près, dans leur quotidien. On vit en temps réel les vagues de haine qui les assaillent, la peur qui envahit l’espace intime, la perte du sentiment de sécurité dans les lieux publics. Une vie marquée, où perte de confiance et honte se côtoient.
Je vous salue salope : La misogynie au temps du numérique, montre aussi comment chacune de ces femmes et cet homme, au nom de celle qui n’est plus là, mènent par des moyens différents le même grand combat. La volonté est commune: ne plus se taire. Leurs quêtes se croisent. Il s’agit d’exiger de ceux qui permettent la diffusion de cette haine, qu’il s’agisse des agresseurs, des géants numériques ou des États, une vaste responsabilisation. Pourquoi s’en prend-on systématiquement aux femmes, d’hier à aujourd’hui? Peut-on briser le moule millénaire, traverser l’écran?
Le Bureau du respect de la personne et le Bureau des affaires professorales